Les Makis sont les seuls lémuriens que l'on trouve à Mayotte. On les rencontre à proximité de certaines plages ou dans la forêt où ils se nourrissent de fruits tels que les mangues.

Ceux là s'approchent de nous pour avoir à manger, ce qui est interdit. 

Les enfants sont contents et donnent leur banane.

Dans les bois, les makis sont plus distants.

S'il y a bien quelque chose qui me tient à coeur c'est l'aménagement du jardin. La retraite se profilant à l'horizon, j'ai de quoi m'occuper car tout reste à faire.

.Le terrain ne demande qu'à être travaillé.

Il y a déjà des figuiers plantés par mes parents et qui donnent 3 sortes de figues succulentes que je cueille dans la fraîcheur du matin.

.

Il y a un puits pour arroser et c'est atout important dans un pays chaud. En plus des arbres fruitiers, je pourrais cultiver toute sorte de légumes sans produit chimique.

 Le Figuier de Barbarie

Tout est reposant pour peu qu'on s'en occupe tout en profitant des récoltes.

Ce week-end, grande première depuis notre arrivée à Mayotte, nous allons bivouaquer sur l'îlot de Bandrele avec l'association "les Naturalistes", départ vers 14h en Kayak de Bandrélé.

A l'arrivée sur les lieux, montage des tentes et baignade avec evidemment observation des coraux et plongée au tombant. Pour le plaisir des yeux!

 La tente est bien, il ne manque rien.

Le repas, préparé par un restaurateur, est excellent et varié: Brochettes de poisson et poulet, riz, chaoula avec une très bonne sauce et banane chocolat en dessert. On ne se refuse rien.

Un bon feu de camp.

Après le repas, les plus téméraires vont plonger avec des lampes torches spéciales pour scruter les fonds marins de nuit. D'ailleurs nous avons vu la lune se lever.

Le lendemain après une petite nuit, petit déjeuner , visite de l'îlot et baignade avant de repartir en kayak vers Bandrélé. Retour à marée très basse et nous avons du porter le kayak sur une grande distance. Cette première expérience est à renouveler car c'est vraiment dépaysant et reposant!

Dans un précédent article j'avais écrit combien j'étais attiré par les Baobabs. Ils sont si grands, gros, beaux et majestueux que le visiteur ne manque pas d'être sous le charme. A travers quelques clichés je vais essayer de vous faire partager cette passion.

 Les baigneurs sont bien contents de les trouver pour l'ombre et pour s'asseoir.

Il y en a de toutes les formes et dans toutes les positions! On peut admirer le paysage sous des angles différents.

Il y en qui sont couchés mais la vie continue. 

 Ce Baobab est attenant au restaurant et constitue une barrière naturelle utile et agréable.

Certains laissent des traces et écritures pour la postérité.

Attention de ne pas se faire mordre.

Il y a des fruits sur ces mastodontes et des artisans réalisent de belles oeuvres avec les coques.

Ce serait trop long de répertorier toutes les espèces de Baobab, ce travail est fait par des spécialistes de la question.

Je me limite à montrer quelques spécimens pour éveiller peut-être en vous une vocation et l'envie d'aller plus loin!

Lors de diverses randonnées à travers l'île, il nous arrive souvent de tomber sur des femmes qui lavent leur linge dans les rivières. Il y a malheureusement des personnes qui n'ont pas ce qu'il faut à la maison et le recours à la nature est de mise.

Cela entraine evidemment une pollution visible sur les cours d'eau qui se déversent dans l'océan. Malgrè les campagnes de sensibilisation à l'environnement, la précarité dans laquelle vivent certains les pousse à utiliser ce moyen pour faire leur lessive.

Après le lavage, le séchage est bien plus facile car il suffit d'étendre le linge sur n'importe quel support: clôtures, buissons, sur l'herbe ou sur un pont...

Le soleil très présent permet de faire sécher tout en peu de temps.

Je ne blâme pas ceux qui ont recours à ces procédés car ils n'ont pas du tout les moyens de se payer un lave-linge et n'ont souvent pas l'eau courante ni l'électricité.

J'imagine les dégâts occasionnés aux coraux et poissons qui font la fierté de Mayotte et des Mahorais.