Cela faisait un moment que l'idée trottait dans ma tête. En effet depuis que je suis à Mayotte, j'ai appris à utiliser le masque et tuba et déjà la vision qui m'est offerte est magnifique.

Petit à petit je me suis familiarisé avec le milieu marin que je ne maîtrisais pas auparavant et j'ai voulu aller plus loin pour voir encore plus.     

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Lundi dernier je me suis enfin décidé, non sans appréhension, à passer le cap en m'inscrivant à un baptême de plongée à Trevani.

Je suis bien au fond et il faut penser à la respiration et se pincer le nez parfois.

Ceux là sont plus à l'aise, 2èm niveau.

Le moniteur veille sur le nouveau. Il y a un peu de stress quand même.

La sortie est finie, l'expérience a été bonne et qui dit que je ne replongerai pas un jour!!!

Ce matin, c'est randonnée pédestre de Combani jusqu'à bouyouni. Le départ est fixé devant la retenue collinaire vers 9 heures. Le temps brumeux était menaçant, mais cela n'a  pas  dissuadé la vingtaine de marcheurs d'y aller. 

Le panneau n'est pas respecté!

La pluie va jouer un rôle important car dès les 1ers kilomètres, nous allons essuyer plusieurs averses entrecoupées de périodes plus ou moins longues de soleil. Cela ne nous a pas empêchés de continuer notre rando jusqu'au terme. Je comprends pourquoi la retenue est située à cet endroit.

On peut voir un champ d'ylang ylang pour fabriquer des essences de parfums. Actuellement on réduit ces plantations sur l'île à cause de la conjoncture économique mondiale.

La rose de porcelaine.

 Des nénuphars!

Il y a plusieurs espèces d'oiseaux qui vivent dans et autour de la retenue. Il faut dire que l'endroit est idéal pour eux.

La randonnée s'est bien terminée malgré la pluie, je n'ai pas pu accéder à la cascade de Bouyouni; le terrain ainsi que mes sandales m'en ont empêché!

Nous continuons à découvrir cette île pas très vaste mais toujours inattendue. il y a encore des zones que l'on n'a pas fréquentées et c'est toujours avec un réel plaisir de s'y rendre.

Cette fois c'est par bateau que nous allons vers les îlots du Nord de bonne heure pour une journée de plage avec un voulé, repas préparé par les pêcheurs à base de grillades, fruits à pain et manioc. Certains ont fait l'expédition en Kayac, épreuve en projet quand nous aurons plus d'expérience.

Les bateaux démarrent les uns après les autres au grè des arrivées. Dès qu'une embarcation a ses 6 personnes à bord elle s'élance vers la pleine mer pour la première étape qui est un îlot où l'eau est très claire et l'on voit déjà les patates de corail. Le masque, tuba, palmes et l'appareil photo spécial sont indispensables. On ne se lasse pas d'admirer les poissons et coraux de toutes les couleurs.

 Après deux heures de contemplation sous marine nous reprenons le bateau pour l'îlot de sable blanc qui est visible seulement à marée basse. Il ne faut pas rester trop longtemps car il n'y a pas d'ombre et le soleil tape fort.

L'îlot de sable blanc est en vue.

  Pendant ce temps les pêcheurs ont rejoint l'îlot en face pour préparer le "voulé" barbecue local pour le déjeuner.

Certains ont regagné cet îlot à la nage, d'autres ont préféré attendre d'être ramenés en bateau, c'est quand même plus sûr.

Autour d'un gros baobab, les cuisiniers s'affairent pour nous concocter un repas qui va calmer nos appétits. Le menu est composé de Mabawas (ailes de poulets grillées très appréciées des Maahorais), des Chaoulas (légumes locaux).

L'ambiance est conviviale, les échanges sont riches et nous amènent à une sieste bien méritée.

Vers 16h il est temps de rentrer après cette journée bien remplie et sportive. Nous y retournerons et pourquoi pas en Kayak.