24 août 2012
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16:27
Cet été le ramadan a occupé la majeure partie des vacances estivales. Étant en retraite j'en ai profité pour revivre l'ambiance des soirées ramdanesques que je n'avais plus vécues depuis fort
longtemps.
Azazga s'est agrandie ces derniers temps de façon phénoménale.
Le ramadan consiste à ne rien manger ni boire de l'aube au coucher du soleil. La chaleur insupportable à cette période de l'année rend le jeûne très difficile. Les malades chroniques ainsi que
les personnes âgées en sont en principe dispensés.
Dès le premier jour, les prix des légumes, fruits et viandes ont augmenté tordant le cou à la tradition qui veut que le ramadan était le mois de la solidarité, du pardon, de la piété...Les gens
deviennent très nerveux, des bagarres éclatent parfois pour un rien, les chauffards sévissent. Une boulimie sans limite s'empare des personnes qui achètent plein de gâteaux, pains et autres
en trop grande quantité. La faim justifie cet engouement pour la consommation entraînant un gaspillage énorme.
Les commerces se multiplient de façon anarchique.
L'administration tourne au ralenti et il vaut mieux remettre ses projets après la fin du ramadan car rien ne fonctionne.
Le soir venu et après avoir bien mangé place aux sorties nocturnes. Certains vont au café jouer aux dominos ou cartes tout en sirotant un café avec des gâteaux. D'autres vont déguster une glace
ou marcher pour digérer. J'allais oublier les croyants qui vont à la mosquée pour prier.
Trente jours durant à ce rythme jeûne, veille , bonbance et énervement pour enfin savourer le jour de l'aïd et fêter la fin du ramadan.
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4 juin 2011
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Après le M'Biwe danse réservée aux femmes, le Chigoma est plutôt essentiellement pour les hommes.
Les danseurs se suivent sur la piste au son de la musique.
Les gestes sont gracieux et synchronisés. Des femmes apportent une note colorée à la danse.
Les danseurs sont appliqués et joyeux.
Les traditions Mahoraises sont perpétuées par ces hommes et ces femmes qui ne ratent pas une occasion pour faire la fête.
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29 mai 2011
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Les arts traditionnels occupent une place importante dans la vie quotidienne Mahoraise.
Le M'Biwe est exclusivement féminin, il se déroule par équipes avec des chants et des percussions à l'aide de deux morceaux de bambous qu'elles
claquent entre eux et qui produisent un joli son.
Les femmes sont assises en rond par groupes et tapent sur les bambous.
Les femmes s'affrontent sur la piste dans un climat amical.
Il y a une chanteuse pour chaque équipe et les danseuses qui se relaient au centre.
Les Mahorais sont entrés dans la modernité mais ils ont conservé leurs
coutumes.
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28 mai 2011
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En ce moment, la vie culturelle à Mayotte est très importante avec des défilés, danses et festival. Le choix est grand pour connaitre ce 101èm département
français.
L'ambiance est à son comble, ici un groupe traditionnel qui rappelle La kabylie.
Les gens sont heureux et enthousiastes.
Les plus jeunes sont aussi de la partie tout heureux de participer.
Beaucoup de couleurs, les femmes sont très présentes et.
Généralement les personnes se rassemblent devant la place de l'office de tourisme baptisée récemment en Place de la République.
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30 novembre 2010
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Après 10 jours de vacances avec un programme riche à travers La Grande Comore nous sommes invités à dîner chez Hachim, membre de l'association ulanga.
Tous les jours pratiquement nous faisions le point avec les membres d'Ulanga sur les sorties passées et à venir.
Passage par le nouveau siège d'Ulanga avant d'aller chez Hachim.
Nous sommes accuillis par la maîtresse de maison qui a mis les petits plats dans les grands.
La présentation est soignée, brochette d'agrume et sorte de quiche avec une sauce blanche: un régal.
Les achards qui accompagnent souvent les repas dans la région.
Du riz au poisson avec des légumes, jus de mangue, papaye.
Le repas a été savoureux et l'ambiance très bonne. Nous avons échangé avec nos hôtes Comoriens sur notre séjour mais
aussi sur les moyens d'améliorer l'accueil qui est déjà excellent.
Chapeau à ces pionniers Comoriens dans leur combat écologique qui font un travail fantastique pour sortir leur pays du sous-développement. Bravo!
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26 septembre 2010
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16:46
Au-dessus de Bandrele, en allant sur les hauteurs, on est sur le sentier des porteurs.
Les propriétaires terriens les plus aisés faisaient appel à des porteurs pour aller contrôler leurs champs et cultures.
Traversée d'un Padza dénudé par l'érosion ou par les cultures sur brûlis.
Déjà sans rien sur le dos le parcours est difficile, j'imagine comment en plus porter une personne, généralement assez forte, si on n'a pas une très bonne condition
physique.
Des obstacles à franchir pour arriver au port.
Une vue de Boueni à partir des crêtes de Bandrele.
Au retour, un défilé de femmes qui chantent.
Généralement la rando se termine au restaurant Zam-Zam pour déguster des spécialités locales!
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10 septembre 2010
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19:21
Après un suspense terrible, finalement l'Aïd sera fêté vendredi au lieu du samedi ce qui nous donne un jour de congé supplémentaire.
La nouvelle est tombée vers 18h, en revenant d'une marche j'ai aperçu la nouvelle lune au-dessus de la colline annonciatrice de la fin du ramadan.
Les enfants ont mis des
habits neufs, ce qui ne les empêche pas de vendre des bananes.
Le ramadan est propice à la pratique du foot pour les garçons. Tous les soirs des matchs inter-quartiers sont organisés et la finale se joue le jour de
l'Aïd. Dans tous les villages c'est le même scénario et l'engouement populaire est énorme.
Il y a du monde tout autour du stade.
Les vainqueurs du tournoi du ramadan.
Les filles quant à elles préfèrent chanter et danser le Débah, danse traditionnelle qui s'inspire de la religion. Les gestes sont lents et gracieux accompagnés par
le rythme allègre du tambourin. Les danseuses sont parées de salouvas ( robes colorées) aux couleurs chatoyantes. Lors des grands Debahs, des groupes de plusieurs villages s'affrontent dans de
véritables joutes pour désigner la meilleure troupe. Le spectacle est unique.
Les danseuses en salouvas.
Toute la famille est au stade, c'est aussi l'occasion de papoter.
La fête va se poursuivre tard dans la nuit avec des récompenses aux vainqueurs.
La joie se lisait sur tous les visages et cette journée a permis de resserrer encore plus les liens entre villageois.
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5 septembre 2010
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Tous les samedis de chaque mois, il y a un marché artisanal et paysan sur Mayotte à des endroits différents à chaque fois.
Le 1er samedi, c'est au Lycée Agricole de Coconi que nous nous rendons régulièrement.
C'est une destination incontournable car en plus des achats divers, nous rencontrons des personnes connues et c'est l'occasion d'échanges sur tout.
Le deuxième samedi du mois, le marché a lieu sur la Place du Comité de Tourisme près de la Barge à Mamoudzou de 8h à 13h. La proximité du marché couvert amène
beaucoup de monde à cet emplacement.
Le troisième samedi c'est au tour du M'Biwe café d'accueillir des artisans, artistes et organise parfois des brocantes. Cela permet d'animer le quartier
essentiellement à usage d'habitation situé derrière l'hyper marché Jumbo Score à la limite entre Kaweni et Majicavo Lamir ( commune de Koungou).
Le quatrième samedi il faut se rendre sur petite terre à Pamandzy sur la Place des Congrès de 8h à 13h.
Le même jour vous pouvez aller sur la plage de M'Tsamgamouji de 9h à 17h faire des achats tout en profitant de la plage.
Chaque samedi, un marché se met en place à la plantation d'Hajangua où l'on peut trouver toute sorte de produits agricoles locaux.
Cela n'a rien à voir avec les marchés de Métropole, le choix est restreint parceque les Mahorais ne pratiquent pas encore de culture intensive. Cela viendra
surement.
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17 avril 2010
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21:17
Ce samedi nous avons effectué une sortie vers les îlots du nord de mayotte. Pour le départ nous avions rendez vous à Hamjago, petite
station balnéaire avec des pêcheurs qui en plus de leur activité proposent des promenades en mer.
Arrivés sur les lieux nous avons constaté une effervescence inhabituelle des villageois aux abords de la plage. Trois zébus venaient d'être
égorgés et gisaient sur des branches de cocotier. Le dépeçage avait commencé et la découpe aussi. Il faut faire vite à cause de la chaleur qui commençait déjà à faire de l'effet.
Renseignés par l'un d'eux, nous apprîmes que ce sacrifice était une coutûme locale et donnait l'occasion aux habitants de se réunir autour d'un grand repas et danser le Daïra toute la
nuit.
Le Daïra est une danse religieuse où on récite une prière spéciale pour cette occasion. Après les prières, les jeunes se placent en cercle qui
s'agrandit rapidement au fur et à mesure que les danseurs se joignent au groupe. Ils se défoulent et transpirent beaucoup, sur fond de Ah! Ah! Ah! criés en haussant les épaules ainsi que les
talons. Pendant le ramadan, on peut entendre ces prières ainsi que les cris tous les soirs.
Cette coutume ancestrale est un moment de convivialité très apprécié qui permet la cohésion sociale et l'entraide entre les habitants.
Âmes sensibles s'abstenir! Les enfants suivent la scène avec intérêt.
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